Les lésions profondes, sous-péritonéales (infiltration supérieure à 5mm), sont des lésions fibreuses, dures, au sein desquelles le tissu endométrial hormono-dépendant est relativement peu représenté (15-20% du volume du nodule d’endométriose).
Ces lésions ont tendance à infiltrer les organes qui les entourent, avec un comportement agressif qui rappelle celui des tumeurs, ce qui conduit à l’apparition des formes sévères et dont l’exérèse s’avère de plus en plus difficile.
Du fait de leur composition fibreuse, et finalement peu hormono-dépendante, la taille des nodules d’endométriose profonde est peu influencée par l’aménorrhée, qui permet une simple stabilisation de la maladie, mais pratiquement jamais leur disparition.
Ceci explique le fait qu’ils peuvent être retrouvés chez les femmes ménopausées, où ils peuvent continuer à être symptomatiques malgré l’aménorrhée définitive.